L'Hévéa, l'arbre à caoutchouc

Une fine incision dans les vaisseaux laticifères de l'arbre, permet de récolter le latex (à ne pas confondre avec la sève). Au bout de quelques heures, le latex coagule au niveau de l'encoche et le flux s'arrête.

Une fois récolté, le latex  est tamisé pour être débarrassé de ses impuretés puis mélangé à divers composés (selon l'objectif d'utilisation) pour être stabilisé et enfin le latex est coagulé pour le transformer en masse épaisse : coagulum.

Le coagulum sera lavé autant de fois que nécessaire pour en enlever toutes les impuretés et le rendre propre; on obtient alors du caoutchouc humide.

La transformation de la matière

Le caoutchouc humide est envoyé en processus de séchage pour éliminer l'excès d'eau après quoi  il sera façonné en feuilles fines ou en blocs épais. 

On ajoute ensuite des additifs permettant d'obtenir les particularités voulues (elasticité, résistance au froid, flexibilité, etc) ainsi que l'accélérateur . 

Le voilà prêt à l'emploi pour être moulé !

La fabrication des pièces

A ce stade, tout est possible ou presque.

Complexité du caoutchouc

Le caoutchouc est une matière "vivante".

Il est impératif de bien comprendre les conditions finales d'utilisation de la pièce produite : qualités mécaniques et physiques recherchées ainsi que l'environnement lors de l'utilisation pour en déterminer la matière (EPDM, Silicone, Nitrile...), la dureté (20 à 90 SH).

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